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jeudi 26 avril 2012 à 20h

L'hébergement social : Quelles alternatives au désengagement de l'État ?

L'État a fait le choix de la politique du "logement d'abord" (pâle copie du "housing first" des politiques anglo-saxones *).
Cependant, le 31 Mars dernier, ce sont plus de 130000 places "d'urgences" qui ont fermées, comme si les logements bourgeonnaient au printemps...
Plus de 25 % des appels au 115 concernent des "jeunes majeurs" de moins de 21 ans !

Face à ces situations, des travailleurs sociaux et des bénévoles ont dû trouver des solutions alternatives, allant jusqu'à ouvrir des squats.
Au delà de gérer l'urgence créée par la passivité de l'État, ces initiatives offrent bien plus qu'un accueil de jour ou une bagagerie. Nous vous proposons de rencontrer ces acteurs du quotidien qui nous feront part de leurs expériences :
Discussion avec des acteurs de Marseille : La Bagagerie Esp' errance (Étude, Sensibilisation et Prévention de l'errance) : leur blog et Strasbourg (la Maison Mimir: bagagerie et accueil de jour pour SDF jeunes majeurs: "ici on habite et on est solidaire, c'est une maison de vie, une ré-appropriation permanente") : des infos sur la maison Mimir ici aussi, des photos .

* Littéralement le « chez soi d'abord ». Cette démarche consiste à « donner un accès immédiat et un logement permanent aux personnes sans-abri durablement à la rue et présentant des troubles mentaux, sans préalable ni exigence quant à leur sobriété ou à leur consommation de substances.» Tel est l'un des axes proposés par le rapport sur « La santé des sans chez soi » remis, le 8 janvier 2010, à Roselyne Bachelot, l'expérimentation est menée jusqu'en 2014 dans 4 sites : Toulouse, Marseille, Lille et Paris.

Source : http://equitablecafe.org/ (message reçu le 11 avril)