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samedi 28 février 2015 à 14h

Projection-conférence Les damnés du Low Cost

Production à faible coût & impunité des entreprises

Entrée libre

Projection du film Les damnées du low cost d'Anne Gintzburger et Franck Vrignon, suivie de l'intervention de Jacques Viers, de la commission « acteurs économiques, pauvreté et droits humains » au secrétariat national d'Amnesty international France, qui fera le point de la situation législative et des actions d'Amnesty international, au cours de cette soirée.

Images intégrées 1

La production « low cost » viole les droits économiques, sociaux et culturels. Elle entraîne trop souvent la pauvreté.

Il n'est pas rare que les multinationales bafouent les libertés d'expression et d'association, que pour gagner sur les coûts de production : elles versent des salaires très faibles, elles équipent mal et ne se soucient pas de la sécurité de ses salariés, du travail des enfants, de la pollution des ressources ; elles provoquent des expulsions forcées, la corruption … Elles entraînent voire se nourrissent de la pauvreté. La pauvreté est une crise des droits humains.

Une économie mondialisée permet aux entreprises de réaliser des profits dans le monde entier (via leurs filiales, leurs sous-traitants, et autres relations d'affaires). Mais, le cadre juridique dans lequel elles évoluent n'est, lui, pas international. Ces acteurs qui agissent dans plusieurs pays, se jouent de cette lacune et ne se trouvent pas contraints de rendre des comptes.

Pourtant des textes internationaux régulant les risques de violation des droits humains par les entreprises existent. Le Conseil des Droits de l'Homme des Nations unies a approuvé les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux Droits de l'Homme, le 16 juin 2011. Le parlement européen a adopté une réforme de sa législation pour renforcer la responsabilité des entreprises.

Ces mesures sont incitatives mais pas contraignantes. Chacun des pays concernés doit adapter son droit national à ces principes directeurs. La société civile, les syndicats et des parlementaires se mobilisent pour que les entreprises soient obligées de respecter les droits humains.

Amnestyennement vôtre,

Le Groupe 324 d'Amnesty International à Marseille


Contacts

Source : message reçu le 20 février