jeudi 22 janvier 2015 à 20h30
L'écrivain et la conscience, d'après Stig Dagerman
Représentation suivie d'un débat en présence de Charles Jacquier
Collectif Manifeste Rien
Une pièce qui répond à notre actualité avec les armes de la poésie et de l'humour. Une pièce sur la liberté et la responsabilité de l'artiste dans notre société, le conflit entre la conscience sociale et la conscience artistique, le combat contre les représentants auto-proclamés du peuple...
Retour Presse : « ... Virginie Aimone, comédienne à la présence magnétique, incarne seule ces différentes voix : elle module avec une grande amplitude son corps et sa voix pour interpréter tour à tour le poète et son détracteur... » Les p'tites notes
L'œuvre de Stig Dagerman mêle écrits journalistiques et littérature (poésie, roman, théâtre). Il est notamment l'auteur de Notre besoin de consolation est impossible à rassasier.
Un nouvelle création des Emporte Pièces (adaptations d'œuvres de sciences humaines). D'après Stig Dagerman (texte aux éditions Agone : La Dictature du chagrin & autres écrits amers (1945-1953)) / Adaptation : Virgnie Aimone & Jeremy Beschon / Mise en scène : Jeremy Beschon / Comédienne : Virginie Aimone / Avec le soutien du théâtre de la Mer.
Une première étape de travail avait été présentée en mars 2013 lors de la Biennale des Écritures du réel organisée par La Cité-Maison de théâtre.
Poète et romancier à succès dès ses 22 ans, les choses semblaient bien se présenter pour Stig Dagerman. Mais comment se construire avec un père poseur de rails et une enfance passée avec des grands parents paysans si l'on veut rester fidèle à sa classe ? Si l'on veut écrire pour les classes populaires et que l'on sait que seuls ceux qui ont assez à manger ont le loisir de s'apercevoir de son existence ? Sans parler du fait que l'engagement anarchiste du poète se heurte inévitablement aux représentants auto-proclamés du peuple qui aimeraient rester les seuls garants de l'art et de la lutte populaires. Et puis il y a les femmes à qui l'on offre son cœur brûlant, et la poésie qu'il faut poursuivre comme un patient travail d'artisan si l'on ne veut pas gâcher son talent dans les salons des gendelettres de la culture « légitime ».
« En fait, j'suis qu'un prêt. À n'importe quel moment, le grand distributeur de sécurité peut me reprendre, parce qu'on n'a pas fixé de dates de remboursement, ça fait partie des conditions du prêteur. C'est pour ça que je sens drôlement menacé par le distributeur de sécurité. Je me sens beaucoup plus menacé que si j'habitais dans un quartier de gangsters. Au moins là, j'serais en face de forces dont j'aurais une idée. J' pourrais au moins être fusillé proprement... », Stig Dagerman
Tarif : 2 et 6 € / Résa : 04 91 91 52 22 - lenche@wanadoo.fr
Du court article de presse au long roman existentialiste en passant par la poésie et le théâtre, Stig Dagerman fouille les états d'âme aux prises avec les rôles sociaux dans les sociétés modernes. Il est notamment l'auteur de Notre besoin de solitude est impossible à rassasier.
Ancien directeur de la collection « Mémoires sociales » (Agone), Charles Jacquier s'intéresse à l'histoire du syndicalisme révolutionnaire qui revendique l'autonomie ouvrière et la nécessité d'une culture prolétarienne, notamment en littérature - un courant dans lequel s'inscrit Stig Dagerman.
Source : http://manifesterien.over-blog.com/pages/LES_
Source : message reçu le 19 décembre