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jeudi 16 octobre 2014 à 10h30

Stoppons l'austérité ! En grève le 16 octobre

Tract 16 octobre 2014 format PDF:

La nomination d'un banquier, au ministère de l'Économie symbolise la soumission du gouvernement Valls 2 aux exigences de la finance et des grands patrons.

GATTAZ ET LE MEDEF SONT AUX ANGES !

Après des dizaines de milliards offerts par Hollande aux patrons avec le Crédit d'Impôt Compétitivité, avec Valls 2, ce sera « encore plus loin, encore plus fort » :
- le « pacte de responsabilité » : 35 milliards d'allègement des cotisations sociales pour les patrons, 50 milliards de coupes budgétaires pour les salarié-e-s, les retraité-e-s, les jeunes, les privé-e-s d'emplois (gel des aides sociales, déremboursement de médicaments, fermeture de services hospitaliers, baisse des dotations pour les collectivités, suppressions de postes dans les services publics…).
- la remise en cause des 35h, la suspension ou l'abaissement des seuils sociaux ouvrant des obligations aux entreprises en matière de représentation des personnels, qui priverait nombre de salarié-e-s du droit à être représenté-e-s auprès de leurs employeurs.

TOUJOURS PLUS AU PATRONAT POUR SOI-DISANT CRÉER DES EMPLOIS.

La baisse continue des cotisations depuis près de 20 ans n'a pas amélioré la situation de l'emploi mais a augmenté les dividendes offerts aux actionnaires.
Le chômage ne cesse d'augmenter. Les riches n'ont jamais été aussi riches. La France est le pays d'Europe qui verse le plus de dividendes aux actionnaires (plus de 40 milliards en 2014).

LA RIPOSTE S'IMPOSE : l'HEURE EST À LA MOBILISATION !

Il faut tout mettre en oeuvre pour stopper le rouleau compresseur des reculs sociaux. Pour mettre en échec ce gouvernement et le Medef et construire une alternative anti-austéritaire, il est décisif de faire converger toutes celles et tous ceux qui s'opposent à l'austérité.

La CGT appelle à une mobilisation interprofessionnelle dans l'unité la plus large possible le 16 octobre prochain, jour de débat au Parlement de la loi de financement de la sécurité sociale.

La CGT-Educ'action appelle à la grève ce jour-là.


Les provocations du Medef

Après la déclaration d'amour de Valls aux patrons, le Medef se sent pousser des ailes.

Dans un document publié par la presse le 15 septembre le Medef dévoile ses principales exigences :

Le Medef contre les jours fériés. Pour lui, « le nombre de jours fériés (11 au total) et les complexités d'organisation qu'ils induisent sont un frein à la croissance et donc à l'emploi ».

Le Medef exige donc la suppression de 2 jours fériés par an.

Le Medef contre la durée légale du travail et contre les 35 heures. Il veut « en finir avec le principe d'une durée légale imposée à toutes les entreprises » en permettant à celles-ci de négocier non seulement la durée, « qui constituera alors le seuil de déclenchement des heures supplémentaires » , mais aussi le taux des majorations horaires et l'aménagement du temps de travail. « La loi ne serait plus que supplétive et s'appliquerait par défaut aux entreprises qui ne souhaitent pas ou ne parviennent pas à négocier un accord ».

Le Medef contre le repos dominical. Il veut aussi que la loi autorise les commerces à ouvrir le soir et le dimanche.

Le Medef contre le Smic. Il veut déroger au salaire minimum. Cela consisterait à instaurer un salaire qui serait inférieur au SMIC pour les « populations les plus éloignées de l'emploi ».

Le Medef contre la démocratie sociale. C'est tout l'objet de la négociation interprofessionnelle sur les seuils sociaux qui doit débuter à la fin du mois. Le Medef se garde bien de dire à quels nouveaux seuils doivent être fixées les obligations sociales mais aussi fiscales.

L'AUSTÉRITÉ, ÇA SUFFIT !

ENSEMBLE, MOBILISONS-NOUS !

Source : http://cgteducaix.ouvaton.org/spip.php?articl...