thème : genre   le plus vu
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

jeudi 5 juin 2014 à 20h

Ciné-débat, projection de « Mon sexe n'est pas mon genre », de et en présence de Valérie Mitteaux

Débat avec la réalisatrice et les militant-e-s de SOS homophobie. « La Transidentité, le Genre, Kézaco ? »

L'événement sur Facebook : https://www.facebook.com/events/385604244911682/

Sur le site de SOS-homophobie : http://www.sos-homophobie.org/agenda/projection-debat-de-mon-sexe-n-est-pas-mon-genre-en-presence-de-valerie-mitteaux-avignon

Le concept de genre pourrait être d'une simplicité absolue : on a tellement l'habitude de qualifier de "féminin" ou "masculin" des personnes (indépendamment de leur sexe) ou des noms d'objets (qui n'ont pas de sexe). Et pourtant le mot "genre" interroge, et quelquefois inquiète. Il sert d'alibi aux opposant-e-s à la loi sur le mariage et l'adoption, qui y voient une remise en question de l'ordre naturel. Il est tabou : dans le texte de loi qui ajoute la transphobie aux critères de discrimination comme dans les programmes de 1ère, on a préféré parler d'identité sexuelle que d'identité de genre, renforçant l'amalgame entre sexe, genre et sexualité. Le mot "genre" est trouble.

Le documentaire de Valérie Mitteaux éclaire de façon simple et humaine la question du genre, en donnant la parole à quatre trans' "FtoM" (personnes identifiées comme femmes à la naissance, et qui s'identifient comme des hommes). La diversité de leurs parcours permet au spectateur de n'être plus dans l'observation du «plus ou moins masculin ou féminin», mais seulement en présence de personnes qui se sentent bien parce qu'elles sont au bon endroit pour elles-mêmes. Le film illustre aussi de façon originale les relations homme/femme lorsque les personnages évoquent les privilèges masculins acquis du fait de leur transition.

Le film permet donc de discuter les liens entre la question du genre et les problématiques féministes. Il est optimiste et sans pathos ; il montre des personnes qui assument ce qu'elles sont, mais n'ignore pas les difficultés qu'elles rencontrent au quotidien. L'empathie que le film provoque est un premier pas vers l'acceptation de l'autre, quel que soit son genre, et la compréhension de soi même.

Source : http://www.sos-homophobie.org/agenda/projecti
Source : message reçu le 6 mai