thème : international
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vendredi 7 février 2014 à 18h30

Projection "Mars pour Gaza" et témoignage de Pierre Stambul

Nos pensées vont vers Ariane Monneron, partie bien trop tôt alors que la Palestine, plus que jamais, a encore besoin de militante comme elle : généreuse, engagée, déterminée, animée par cette aspiration que nous sommes nombreux à partager : Voir la Palestine libre!

Le collectif Georges Abdallah, le CRI et l'UJFP organisent la projection du film : "Mars pour gaza - Droit aux luttes" (Henda Bouhalli)

Témoignage : Pierre Stambul co-président de l'« UJFP »

Malgré les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis à Gaza (utilisation d'armes interdites comme le phosphore blanc et l'uranium appauvri), le blocus continue de tuer des innocents. Et ce, avec la complicité directe de l'ancien régime de Moubarak, le nouveau régime putschiste en Egypte, et le soutien indéfectible de la communauté internationale et plus particulièrement de la France.

En 2009, la « Gaza Freedom March » initiée par l'organisation américaine Code Pink/Women For Peace (Code Rose/ Femmes pour la paix) avaient tenté de dénoncer la barbarie israélienne contre la population de Gaza, meurtrie par un blocus inhumain. 1400 marcheurs étaient venus du monde entier, et avaient tenté de rejoindre la frontière égypto-palestinienne, Rafah. Henda Bouhalli a suivi cette aventure exceptionnelle en se focalisant sur le parcours d'un groupe de marseillais, sensible au sort des Palestiniens. Une aventure qu'elle a traduite dans un film émouvant produit par Med'in Marseille Productions. « MARS POUR GAZA- DROIT AUX LUTTES» est un « hymne à l'engagement » contre la barbarie et l'injustice.

Pierre Stambul, co-président de L'Union Juive Française pour la Paix (UJFP) apportera son témoignage après sa visite à Gaza, fin décembre 2013. Un témoignage alarmant sur les conditions de vie des Gazaouis, subissant de plein fouet les exactions israéliennes. En 5 ans, 150 paysans et des milliers d'animaux ont été tués par l'armée parce que leurs champs jouxtent la frontière. De nombreux pêcheurs ont été tués et leurs bateaux confisqués parce que l'occupant limite les zones de pêche à trois miles nautiques (5.5km). « Pourquoi la justice internationale n'inculpe-t-elle pas ceux qui ordonnent à leur armée de tirer sur des civils ? » nous demandent les Gazaouis.

Venez nombreux !